SOCIAL SELLING

Seuls les gens qui ne font pas de social selling vous diront que si, LinkedIn permet de faire du social selling.

Social Selling - laissez moi rire

En fait, ceux qui disent que LinkedIn permet de faire du Social Selling sont essentiellement :

Mais non, soyons sérieux un instant, et arrêtons de prendre des vessies pour des lanternes, et les dirigeants pour des aveugles :

LinkedIn seul ne permet pas de faire efficacement du social selling.

L’affirmation parait abrupte, et demande de préciser le terme « social selling ». Social Selling est un des termes les plus employés dans l’univers sales et marketing, et l’un des plus mal compris. Certains experts francophones – que les francophones – vous diront que le social selling ne sert pas à vendre, et/ou conçoivent des concepts fumeux genre « pour vendre sur les réseaux sociaux, il faut ne pas vendre » …

Pourquoi seuls les francophones dissocient social selling et vente ? Parce que les anglophones savent qu’en anglais le nom est après l’adjectif ! Les anglophones savent que le seul nom dans l’expression « social selling » est « selling » / vendre. Social n’est que l’adjectif. Le social selling est bien à propos de vendre via les réseaux. Le social selling a plus à voir avec la vente qu’avec Facebook ou LinkedIn, il est né 1000 ans avant ! Le social selling existe depuis le moyen Âge (voir ici l’article sur l’histoire du social selling : https://blog.mysocialselling.cloud-business-software.fr/histoire-du-social-selling/ ), en passant par la vente de Jell-O au XIX°, les ventes Tupperware au XX° et les réseaux sociaux online au XXI°. LE RSI du social selling se mesure bien en CA, et c’est colossal : à efforts de prospection équivalents, le social selling multiplie l’acquisition de nouveaux clients par 3 à 13.

La confusion vient de ce que sur les réseaux sociaux online, comme en vente physique, la clé d’entrée n’est pas de parler de soi et de ce que l’on vend, mais des problématiques et projets du client. Un commercial qui dans la vie ne parle que de ses produits n’intéresse personne et n’a aucune chance d’intéresser qui que ce soit. Ni comprendre pourquoi et comment le prospect pourrait acheter son produit ou service. C’est pareil online.

Est-ce que la conclusion de cet article va être que LinkedIn ne sert à rien en vente ? Non. C’est plus compliqué que ça. Il y a en fait 2 usages de LinkedIn parmi les 10 possibles, qui améliorent la prospection et les ventes. L’un des deux n’est pas du social selling ; et les deux ont de sérieux inconvénients :

Utiliser les nouvelles technos (comme LinkedIn)… avec les anciennes méthodes.

 

Que sont les anciennes méthodes de vente?

La première étape de la vente depuis que la vente existe et que Mercure et Hermès sont les dieux du commerce, est le ciblage. Rien de nouveau : pour éviter trop de déperdition, le ciblage consiste à définir des critères qui limitent le nombre de prospects démarchés pour rien.

Prenons un exemple concret : un vendeur d’immobilier d’entreprise dans une agence immobilière locale, a intérêt à définir quelques critères pour éliminer les prospects avec lesquels il n’a aucune chance de conclure. Au siècle dernier, on lui achetait un fichier chez Kompass, ça coûtait un euro l’adresse. Les critères pouvaient être :

De cette manière le ciblage permettait de déterminer les prospects INTÉRESSANTS pour le vendeur. Le drame de la prospection, c’est que 97% des prospects INTÉRESSANTS ne sont PAS INTERESSES à l’instant « t », car le propre de la prospection est d’arriver trop tôt ou trop tard dans 97% des cas ! D’où beaucoup d’appels pour rien, de rendez-vous conclus par « c’est bien, mais nous n’avons pas besoin maintenant, nous avons déjà un fournisseur, revoyons nous plus tard etc… ».

Les anciennes méthodes avec les nouveaux outils :

On peut utiliser les nouvelles technos avec cet ancien état d’esprit : faire la même chose avec LinkedIn. Notre vendeur d’immobilier d’entreprise, va utiliser les mêmes critères qu’il y 25 ans : taille d’entreprise, fonction du dirigeant, évolution du CA, secteur d’activité etc. LinkedIn permet tout ça et bien plus. LinkedIn est un fichier à jour, le plus à jour, qui semble gratuit, avec un bon moteur de recherche.

Les avantages de LinkedIn en ciblage:

Les inconvénients de LinkedIn en ciblage :

Cet usage de LinkedIn avec les méthodes du siècle passé, est appelé par certains social selling. Ce n’est pas du social selling. Car ca n’augmente pas des taux de transformation en vente. C’est du ciblage à l’ancienne sur un fichier moderne.

Le social selling = Utiliser les nouvelles technos avec les nouvelles méthodes

Le social selling est également une méthode de ciblage, mais terriblement plus efficace. Le social selling fonctionne à l’inverse du ciblage d’avant le Web. On ne commence pas par cibler les INTÉRESSANTS. On commence par cibler les « INTÉRESSÉS ». C’est une des raisons pour lesquelles à la fin on multiplie les résultats de prospection par 3 ou plus à efforts égaux : en ne démarchant que des « INTÉRESSÉS » on a au moins 3 fois plus de chances de vendre qui si on démarche tout le monde, même ceux qui ne sont pas intéressés par ce qu’on offre !

Le social selling repose sur un process appelé « 4i », qui permet de ne démarcher que des INTERESSES & INTERESSANTS. Comment fonctionnent les 4 « i » : (cliquez ici >> pour en apprendre plus)

(*) En fait, il n’y a pas que sur les problématiques que l’on publie de l’information. Il y a 2 autres thématiques. Ces 3 thématiques correspondent aux niveaux de maturité du besoin d’un client. Cliquez ici>> pour en savoir plus.

Alors venons-en à LinkedIn :

Quels sont les avantages et les inconvénients de LinkedIn en social selling :

Avantages de LinkedIn en Social Selling :

LinkedIn est le seul réseau social qui permet à lui tout seul de réaliser les 4 étapes du process.

Inconvénients de LinkedIn en social selling

En conclusion

LinkedIn est un bon outil, surtout en B2B, ce n’est pas le point.

Bref, blog – LinkedIn – Twitter – Flickr – Pinterest – Facebook – SlideShare : c’est un écosystème qui fonctionne, pas un outil seul, même pas un bon outil comme LinkedIn. Sous peine de faire tous les efforts et ne récolter que 10, 20 ou 30% maximum de ce que peut faire le social selling.